Le Bitcoin consomme plus d’eau que la ville de Washington, selon cette étude

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Le Bitcoin consomme plus d’eau que la ville de Washington, selon cette étude

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Investing.com – La consommation d’électricité du Bitcoin, et par conséquent ses émissions de gaz à effet de serre, suscitent de nombreuses critiques, la cryptomonnaie consommant plus d’énergie que plusieurs pays.

Cependant, ce n’est pas le seul effet néfaste du Bitcoin sur l’environnement. En effet, selon une récente étude publiée dans Cells Report Sustainability par Alex de Vries, candidat au doctorat à la Vrije Universiteit Amsterdam, la consommation annuelle du bitcoin en eau est montée en flèche, le minage de la crypto-monnaie consommant des centaines de milliards de litres.

Plus précisément, l’étude estime que l’empreinte hydrique du bitcoin atteindra 591 milliards de gallons cette année, soit une augmentation de 278 % par rapport à 2020.

“L’empreinte hydrique croissante du bitcoin doit être considérée dans le contexte d’une pénurie d’eau croissante”, souligne le rapport, citant les problèmes d’eau croissants dans l’ouest des États-Unis et au Kazakhstan, deux grandes régions de minage de crypto-monnaies.

Soulignons en effet que les opérations de minage (qui ne concernent que les cryptomonnaies PoW) s’appuient sur des ordinateurs pour résoudre des calculs complexes, des opérations particulièrement gourmandes en énergie, mais aussi génératrices de fortes chaleurs.

Ainsi, l’eau est utilisée pour refroidir les serveurs informatiques qui les font fonctionner ainsi que les systèmes d’air conditionné, et également indirectement dans le cadre du refroidissement des centrales électriques qui fournissent de l’électricité aux mineurs.

Ces utilisations entraînent une perte d’eau par évaporation, tout en augmentant la pression sur les nappes phréatiques, précise l’étude, qui ajoute que “l’empreinte hydrique totale des mineurs de bitcoins américains pourrait être équivalente à la consommation d’eau annuelle moyenne d’environ 300 000 ménages américains, comparable à celle d’une ville comme Washington, DC”.

Enfin, soulignons qu’une étude des Nations unies datant d’octobre et s’appuyant sur des données différentes a révélé que le mining crypto avait une empreinte hydrique de 255 milliards de gallons en 2021, soit beaucoup moins que les 415 milliards estimés par l’étude de De Vries pour cette année-là.

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